30 octobre 2020

Confinement

 Madame, Monsieur,

 

Suite aux nouvelles mesures annoncées par le gouvernement et à ce nouveau confinement, nous vous informons que l’ensemble des salles municipales de la commune ne seront plus accessibles au public et aux activités associatives.

 

Ces mesures prennent effet aujourd’hui et ce, pour une durée de 4 semaines.

 

Nous vous tiendrons informé des éventuelles évolutions de la situation.

 

Vous remerciant de votre compréhension et restant à votre disposition, 

 

Cordialement,

 

 

Sylvie CAIGNET

Assistante de Direction

Service Gestion des Salles & Matériel

Direction de la Jeunesse,

de l’Animation et de la Culture

Hôtel de Ville

2 Place du Général De Gaulle

CS 30024

59874 WAMBRECHIES CEDEX

03 28 38 84 19 ; animation@wambrechies.fr

UNE DRÔLE D'EPIDEMIE - La danse maudite et sa peinture !

Didier Lockwood "Nuages" | Archive INA

26 octobre 2020

La Chronique de Charles : Couvre-feu

Mercredi sérieux. Le Président a prévu de parler. Comme d'habitude, dès le début d'après-midi, les informations hypothétiques circulent bon train, d'abord au conditionnel, puis de plus en plus affirmées au fur et à mesure que passent les heures. Avant qu'il ne passe à l'écran, on sait déjà qu'il y aura un couvre-feu (mais peut-être qu'il n'emploiera pas le mot, il n'avait pas dit « confinement » à l'époque), les limites de ce dernier en étaient encore imprécises jusqu'à une heure avant son intervention. Pas de solennité excessive, interview à l'ambiance sympathique, sur le ton bon enfant, on sent bien que ça va être dégoulinant de pédagogie pour débiles légers, et ç'a bien été le cas (définition de pédagogie : science de l'éducation des enfants), et pourtant nos gouvernants se défendent de nous infantiliser, peut-être qu'on ne doit pas espérer beaucoup mieux : on a les gouvernants qu'on mérite, on les a élus. Couvre-feu. Le mot en soi est sinistre, il évoque pour moi le froid et l'obscurité.

19 octobre 2020

Carnet familial : Nestor DEWITTE

 



De plus, au-delà de la cérémonie,  une adresse mail spécifique a été ouverte dans le but de collecter les adresses mails de ceux qui souhaiteraient être conviés ultérieurement à un "pot de départ" comme il aurait volontiers aimer faire ; et ceci dès que la crise sanitaire, que nous traversons le permettra, espérons-le au printemps  2021.

 

 

      adresse , tout collé 

 

                  salutnestor@gmail.com

 

 

                                              Merci beaucoup.

                                              Nestor(fils) et Bernard DEWITTE.

 

La Chronique de Charles : Processus décisionnel

 Qui décide de quoi ? Je suis comme un chien bien élevé : je fais où on me dit de faire. C'était, il y a fort longtemps le leitmotiv d'une campagne visant à lutter contre les déjections canines trop nombreuses sur nos trottoirs, et entre lesquelles il fallait habilement slalomer, le moindre moment de distraction, de relâchement vous disqualifiant olfactivement, voire plus (la merde de chien, c'est aussi glissant qu'une peau de banane qui, elle, pue nettement moins).« Apprenez-leur le caniveau ! » était l'injonction à la mode. Ça n'a pas trop bien marché avec les chiens (avec les chats non plus d'ailleurs, les bacs à sable des jardins d'enfants ont été supprimés depuis), actuellement on essaie à grand-peine d'apprendre à leurs maîtres à ramasser, apparemment, ce n'est pas gagné non plus, et ce n'est pas la suppression du sac plastique (pollueur pour l'éternité en exagérant un peu) et son remplacement par un sachet de papier fragile (mais bio) qui va arranger les choses. 
Je fais où on me dit de faire, mais je n'en pense pas moins. J'obéis, pas toujours avec plaisir, mais j'obéis, j'ai peut-être un peu tendance à la rébellion, je l'avoue, étudiant raisonnable, en mai 68, j'ai manifesté très pacifiquement, j'ai refait le monde en plus grand et en plus beau (malheureusement, ils ne m'ont pas écouté), j'obéis, quelquefois sans grand enthousiasme, je n'y mets pas trop de zèle, je traîne un peu les pieds, mais j'obéis. La question qui se pose est de savoir à qui.
Avec cette pandémie, on ne sait plus. Au démarrage du confinement, j'ai le souvenir d'une intervention digne,

Enquête informatique & Multimédia, n'oubliez pas le bouton ENVOYER (bleu) en fin.

15 octobre 2020

Le Bourgeois gentilhomme avec Michel Serrault | Archive INA - ORTF | 28/12/1968

Réalisation de Pierre Badel, d'après la pièce de Molière sur une musique de Jean-Bapstiste Lully et de Richard Strauss. Décors de Jacques Chalvet, costumes de Claude Catulle, images de Louis Miaille, chorégraphies de Raoul Celada et Milko Sparemblek. Avec Michel Serrault (M. Jourdain), Philippe Etesse (Cléonte), Michel creton (Covielle), Daniel Ceccaldi (Dorante), Roger Carel (Le maître de musique), Jean-Pierre Darras (Le maître de danse), Georges Audoubert (Le maître d'armes), Henri Virlojeux ( Le maître de philosophie), Jacques Legras (Le maître tailleur), Rosy Varte (Mme. Jourdain) , Catherine Hiegel (Nicole), Annick Blancheteau (Lucile), Tania Torrens (Dorimène), Michel Morano (Le garçon tailleur).

Yves Montand "Bella ciao" | Archive INA

12 octobre 2020

La Chronique de Charles : Communiqué Officiel Pandémie

 Premier octobre. Notre Ministre de la Santé devait parler pour faire un point sur la pandémie, rite devenu désormais hebdomadaire. Comme d'habitude, pas de suspense, les journalistes mis au courant sous le manteau par des sources bien informées mais qui, pudiquement, préfèrent rester discrètes, avaient détaillé les annonces qu'il allait faire, les mesures qu'il allait prendre (schématiquement, sans entrer dans le détail : rien). Rien, ce n'est pas beaucoup,

08 octobre 2020

Les billets de Charles : Une vache [1], parmi tant d’autres…

 Concours Vol à Voile Inter-régional Nord-Pas-de-Calais-Picardie à Abbeville Mai 2003 : Concurrent sans illusion, j’ai participé aux épreuves de cette compétition dont je garde comme souvenir le plus marquant le fait que, si j’ai toujours pris le départ, je ne me suis jamais posé sur le terrain d’Abbeville. C’est dire que mon expérience de la vache s’est énormément enrichie à cette occasion. L’une d’entre elle n’a pas manqué de pittoresque.

J’avais pris le départ très motivé, non pas pour gagner, mais au moins pour rentrer au terrain. Tout semblait pourtant jouable, j’avais parcouru 212 km sur les 250 prévus, honorable, sans plus, ça devait rentrer, et puis la convection s’est affaiblie prématurément sans signes prémonitoires (ou alors je ne les ai pas détectés, c’est aussi fort possible). Me voilà en train de spiraler pour la pompe qui rentre, ou plutôt de la chercher, cette pompe qui monte, parce que pour l’instant, c’en est une qui ne monte pas beaucoup, mais alors vraiment pas beaucoup, au point de ratisser pour trouver où ça peut monter mieux, là, le village, non là, pas là non plus, la petite usine, le petit creux, le bosquet bref, plus rien de sérieux, la vache se dessine,

Bourvil et Michel Galabru "Le cycliste et le dopage" | Archive INA

05 octobre 2020

La Chronique de Charles, Tests, tests, tests à tout-va.

 Je ne suis pas historien, et ce n'est pas à l'école que j'ai pu apprendre, enfant, l'histoire récente de mon pays. Pour s'obliger à un sacro-saint et respectable principe neutralité (il ne fallait pas qu'on puisse confondre enseignement de l'histoire et éducation politique, aussi bien chez les élèves que chez les enseignants), les programmes scolaires s'arrêtaient à la guerre de 70, et encore, dans un flou artistique pudique. C'était, apparemment, trop frais. Je n'ai appris qu'« ils » nous avaient pris l'Alsace et la Lorraine qu'au travers des récits familiaux de mes grands parents anciens combattants de la Der des Der, pas exagérément revanchards, mais surtout patriotes grand teint. 

Depuis, j'ai mûri (un peu seulement, j'ai encore parfois devant l'actualité des étonnements d'enfant naïf). Ado, j'ai appris la réconciliation (merci de Gaulle) (et, par conséquent, l'allemand). Je me suis fait une opinion d'adulte, de citoyen sur la Grande Guerre, sur le conflit mondial consécutif et l'arme nucléaire, sur la guerre d'Indochine et celle d'Algérie. Je ne sais pas grand- chose, je sais que gouverner est un art difficile, mais il n'a échappé à personne qu'en 1939, nos dirigeants se préparaient à des hostilités de type 14-18, tranchées, fortifications imprenables et distribution de masques à gaz. Ils ne préparaient pas le bon combat. Peut-on leur en vouloir ? Et peut-être question encore plus dérangeante, y a-t-il de bons combats ? 
Loin de moi l'idée de philosopher comme si j'étais sage, d'élaborer des stratégies de Café du Commerce, mais la période actuelle présente de troublantes analogies : nous sommes en guerre, c'est Mon Président qui l'a dit, on croyait qu'on était prêts, en réalité

Sur les traces de la chouette, un animal si discret